🩺 Comment protéger naturellement la santé rénale de votre chien ou chat ? 🌿🐶🐱

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Comment protéger les reins de votre chien ou chat ? Rôle, signes d’alerte et solutions naturelles

reins chien gemmo

Les reins sont des organes vitaux, jouant un rôle clé dans le maintien de l'équilibre hydrique et électrolytique, la filtration des déchets métaboliques et la régulation de multiples fonctions biologiques. Une altération de la fonction rénale peut entraîner des déséquilibres graves, affectant l'ensemble de l'organisme.

Quelles sont les différentes fonctions des reins ?

a) Filtration du sang et élimination des déchets métaboliques
Les reins sont les principaux organes de filtration du sang. Chaque jour, ils filtrent de grandes quantités de plasma sanguin pour éliminer les déchets produits par l'organisme. Parmi ces déchets, l'urée et la créatinine sont les plus importants : elles résultent de la dégradation des protéines issues de l'alimentation et du métabolisme musculaire. Ces toxines doivent être éliminées efficacement via l'urine pour éviter leur accumulation dans le sang. Lorsque les reins commencent à perdre leur capacité de filtration, les déchets métaboliques s'accumulent, entraînant une intoxication progressive avec des signes cliniques tels que fatigue, perte d'appétit et troubles digestifs.

b) Régulation de l'équilibre hydrique et des électrolytes
Les reins jouent un rôle central dans le maintien de l'hydratation et de l'équilibre des minéraux. Ils ajustent continuellement la quantité d'eau éliminée dans l'urine pour prévenir la déshydratation ou l'excès d'hydratation. Ils contrôlent les niveaux de sodium, potassium, calcium et phosphore, indispensables au bon fonctionnement musculaire, nerveux et osseux. En cas de maladie rénale, des troubles comme l'hyperkaliémie (excès de potassium) ou l'hyponatrémie (déficit en sodium) peuvent apparaître, affectant la santé cardiaque et nerveuse. De plus, une mauvaise régulation du phosphore peut accélérer la progression de la maladie rénale chronique. 

c) Maintien de la Pression Artérielle
Les reins régulent la pression sanguine via le système rénine-angiotensine-aldostérone (RAAS). Une insuffisance rénale peut provoquer de l'hypertension, augmentant le risque de lésions vasculaires et la progression de la maladie rénale.

d) Production d'Hormones Essentielles
Les reins produisent de l'érythropoïétine (EPO), essentielle à la production des globules rouges. Une insuffisance rénale avancée peut causer une anémie, entraînant fatigue et intolérance à l'effort. Les reins activent aussi la vitamine D, indispensable à l'absorption du calcium.

e) Régulation de l'équilibre Acido-Basique
Les reins maintiennent l'équilibre du pH sanguin, éliminant l'excès d'ions hydrogène et conservant les bicarbonates. Une insuffisance rénale chronique peut provoquer une acidose métabolique.

Conclusion

Les reins jouent un rôle vital pour la santé des animaux et des humains. Leur dysfonctionnement peut avoir des conséquences graves. Surveiller leur bonne santé et adopter des solutions naturelles, comme la phytothérapie (phyto) et la gemmothérapie (gemmo), peut soutenir leur activité. Chez les chiens et chats, les approches naturelles sont une aide complémentaire précieuse pour préserver la santé rénale. 

 

Maladie rénale chronique (MRC) chez les chiens et chats : Comprendre, diagnostiquer et traiter

reins chat

La maladie rénale chronique (MRC) est une affection progressive caractérisée par une perte structurelle et fonctionnelle des néphrons, les unités de filtration des reins. Elle entraîne une diminution progressive de la capacité des reins à assurer leurs fonctions physiologiques essentielles, notamment la filtration du sang, l’élimination des déchets métaboliques, la régulation de l’équilibre hydro-électrolytique et acido-basique, ainsi que la production d’hormones telles que l’érythropoïétine et la rénine.

La MRC est définie scientifiquement par une réduction persistante du taux de filtration glomérulaire (TFG), une accumulation de déchets azotés dans le sang (urée et créatinine), ainsi que par des anomalies structurelles et fonctionnelles du parenchyme rénal détectées par imagerie ou histopathologie. Elle est classifiée en stades évolutifs selon le système de classification de l'International Renal Interest Society (IRIS), qui repose sur le dosage de la créatinine et du SDMA (diméthylarginine symétrique) dans le sang.

Les principales étiologies de la MRC incluent des glomérulopathies, des maladies tubulo-interstitielles, des maladies congénitales (polykystose rénale, dysplasie rénale), des infections chroniques (pyélonéphrites), des troubles immunitaires, ainsi que des néphrotoxiques (certains médicaments, métaux lourds).

La progression de la MRC conduit à une insuffisance rénale terminale, où les reins ne sont plus capables d'assurer leurs fonctions vitales, entraînant une accumulation toxique sévère (urémie), des déséquilibres hydro-électrolytiques et des complications systémiques (anémie, hypertension, acidose métabolique).


Tout savoir sur la maladie rénale chronique chez les chiens et chats

La prévalence de la maladie rénale chronique (MRC) chez les chiens et les chats en France varie selon les études et les sources disponibles. Chez le chien, elle est estimée entre 0,05 % et 3,74 %, tandis que chez le chat, elle se situe entre 1 % et 3 %. Cependant, chez les chats âgés, cette prévalence peut atteindre jusqu'à 35 %.

Il est important de noter que ces estimations peuvent varier en fonction des populations étudiées et des critères diagnostiques utilisés. Par exemple, une étude mentionne que 90 % des chats de 15 ans sont atteints d'insuffisance rénale.


Les signes de l’insuffisance rénale chez votre chien ou chat : Ne passez pas à côté

Lors de la maladie rénale chronique (MRC), les signes cliniques présentent des similitudes chez le chien et chez le chat :

  • Polyurie et polydipsie : augmentation de la production d'urine et de la consommation d'eau.
  • Perte d'appétit : le chien ou le chat peut montrer une diminution de l'intérêt pour la nourriture.
  • Amaigrissement : perte de poids progressive.
  • Léthargie : baisse d'énergie et fatigue accrue.
  • Vomissements : dus à l'accumulation de toxines dans le sang.
  • Halitose : mauvaise haleine avec une odeur ammoniacale.
  • Déshydratation : peut être observée malgré une consommation accrue d'eau.
  • Pelage terne : détérioration de la qualité du poil chez le chat.
  • Ulcères buccaux : lésions dans la bouche causées par l'urémie.

Ces signes peuvent être subtils au début et s'aggraver à mesure que la maladie progresse.
De plus, les chats peuvent masquer les signes de la MRC jusqu'à un stade avancé, rendant le diagnostic précoce difficile.


Diagnostic de la maladie rénale chronique (MRC) chez les chiens et chats : examens clés et outils vétérinaires

Le diagnostic de la MRC repose sur une combinaison d'examens cliniques, biologiques et d'imagerie :

  1. Examen clinique :

    • Évaluation de l'état général, palpation des reins, surveillance du poids, de l’appétit et quantification de la boisson.
  2. Analyses sanguines :

    • Créatinine et urée : marqueurs traditionnels de la fonction rénale.
    • SDMA (diméthylarginine symétrique) : biomarqueur sensible permettant une détection plus précoce de la diminution du débit de filtration glomérulaire.
  3. Analyses urinaires :

    • Densité urinaire : évaluation de la capacité de concentration des reins.
    • Protéinurie : présence de protéines dans l'urine, indiquant une atteinte glomérulaire.
  4. Imagerie médicale :

    • Échographie abdominale : permet d'évaluer la taille, la forme et la structure des reins, ainsi que de détecter des anomalies telles que des kystes ou des calculs.
  5. Mesure de la pression artérielle :

    • L'hypertension est fréquente chez les animaux atteints de MRC et peut entraîner des complications supplémentaires.

Un diagnostic précoce est essentiel pour instaurer des mesures thérapeutiques visant à ralentir la progression de la maladie et améliorer la qualité de vie de l'animal. Il est donc recommandé de réaliser des bilans de santé réguliers, surtout chez les animaux âgés. 


Comment traiter la maladie rénale chronique chez les chiens et chats : Les options conventionnelles expliquées

La maladie rénale chronique (MRC) est une affection progressive et irréversible qui touche fréquemment les chienset les chats, en particulier les animaux âgés. Les recommandations vétérinaires actuelles visent à ralentir la progression de la maladie, à gérer les symptômes associés et à améliorer la qualité de vie des animaux atteints.

1. Diagnostic et détermination du stade :
Le diagnostic précoce de la MRC est essentiel pour une prise en charge optimale. Les vétérinaires s'appuient sur des analyses sanguines, notamment la mesure de la créatinine et de la SDMA (diméthylarginine symétrique), ainsi que sur des analyses urinaires pour évaluer la fonction rénale. La classification de l'International Renal Interest Society (IRIS) est couramment utilisée pour classifier la maladie et guider le traitement.

2. Gestion nutritionnelle :
L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion de la MRC. Il est recommandé d'adopter une diète spécifique pour soutenir la fonction rénale, caractérisée par :

  • Réduction de la teneur en phosphore : pour limiter l'hyperphosphatémie.
  • Apport contrôlé en protéines de haute qualité : pour réduire la charge azotée tout en maintenant la masse musculaire.
  • Enrichissement en acides gras oméga-3 : pour leurs effets anti-inflammatoires.

Cette approche nutritionnelle a démontré son efficacité pour ralentir la progression de la MRC et améliorer la survie des animaux.

3. Contrôle de la pression artérielle :
L'hypertension artérielle est une complication fréquente de la MRC.

  • Chez le chien : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA), tels que l'énalapril ou le bénazépril, sont recommandés en première intention.
  • Chez le chat : le telmisartan est souvent privilégié pour sa double action antihypertensive et antiprotéinurique.

4. Gestion de la protéinurie :
La présence de protéines dans l'urine est un indicateur de progression de la MRC.

  • L'administration d'IECA ou d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II), comme le telmisartan, est recommandée pour réduire la protéinurie.
  • L'objectif est de diminuer le rapport protéine/créatinine urinaire (RPCU) en dessous de 0,5 chez le chien et de 0,4 chez le chat.

5. Contrôle de l'hyperphosphatémie :
Une élévation du phosphore sérique est courante dans la MRC avancée.

  • Outre la restriction alimentaire en phosphore, l'utilisation de chélateurs de phosphore, tels que le carbonate de calcium ou le carbonate de lanthane, peut être nécessaire pour maintenir les niveaux de phosphore dans des limites acceptables.

6. Traitement de l'anémie :
L'anémie est une complication fréquente de la MRC.

  • Chez les animaux symptomatiques avec un hématocrite inférieur à 20 %, l'administration d'érythropoïétine recombinante humaine ou de darbépoïétine peut être envisagée, en association avec une supplémentation en fer.
  • Cependant, le risque de développement d'anticorps anti-EPO doit être pris en compte.

7. Maintien de l'hydratation :
Les animaux atteints de MRC sont sujets à la déshydratation.

  • Il est essentiel de veiller à une hydratation adéquate, en encourageant la consommation d'eau.
  • Si nécessaire, l'administration de fluides par voie sous-cutanée, notamment chez les chats, peut être recommandée.

8. Surveillance et suivi :
Un suivi régulier est crucial pour adapter le traitement en fonction de l'évolution de la maladie. Cela inclut :

  • Des bilans sanguins périodiques
  • Des analyses urinaires
  • La mesure de la pression artérielle
  • L'évaluation de l'état clinique général de l'animal.

En conclusion :

La prise en charge de la MRC chez le chien et le chat repose sur une approche multimodale, adaptée au stade de la maladie et aux besoins spécifiques de chaque animal. Une collaboration étroite entre le vétérinaire et le propriétaire est essentielle pour optimiser les résultats thérapeutiques et améliorer la qualité de vie de l'animal.


Prise en charge naturelle de l’insuffisance rénale chez les chiens et chats : Phytothérapie, gemmothérapie et oméga-3

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Phytothérapie (Phyto) pour l’insuffisance rénale des chiens et chats : Les meilleures plantes pour soutenir leurs reins

Les plantes suivantes possèdent des propriétés utiles lors d’insuffisance rénale du chien ou du chat (liste non exhaustive) :

  • Le pissenlit (Taraxacum officinale) :
    Le pissenlit est intéressant lors d’insuffisance rénale, car il favorise la diurèse et apporte des sels de potassium, utiles lors d’hypokaliémie, notamment chez le chat. Il est également bénéfique en cas de troubles biliaires, mais est contre-indiqué en cas d’occlusion des voies biliaires.

  • Le cassis (Ribes nigrum) :
    Le cassis possède une forte activité anti-inflammatoire bien connue, mais également une action diurétique et hypotensive, permettant de diminuer le taux d’acide urique et de réduire l’hypertension artérielle.

  • L’orthosiphon (Orthosiphon aristatus) :
    Cette plante possède une action diurétique et est riche en sels de potassium. De plus, l’orthosiphon favorise l’excrétion des oxalates, contribuant ainsi à la prévention de la formation de calculs urinaires d’oxalate de calcium dans la vessie. Une action antihypertensive est également décrite. 

  • La prêle (Equisetum arvense L.) :
    Ses indications médicales retenues sont une augmentation de la diurèse et un effet antilithiasique urinaire par augmentation du pH de l’urine. Elle est également riche en potassium, en silice et en vitamines B. Il existe cependant des contre-indications, notamment en cas d’œdèmes secondaires à une insuffisance cardiaque ou rénale.

  • L’ortie (Urtica dioica) :
    Cette plante possède des propriétés diurétiques et hypotensives. Elle est également anti-inflammatoire et riche en minéraux. 

  • La busserole (Arctostaphylos uva-ursi) :
    Son action principale est anti-bactérienne urinaire, utile pour assainir les infections de la vessie. Elle possède également des propriétés diurétiques et anti-inflammatoires.

  • Le tribule (Tribulus terrestris) :
    Bien que son action principale soit la stimulation de la fonction sexuelle chez le mâle et la femelle, le tribule possède également une action diurétique et hypotensive. Les contre-indications incluent la gestation, l’allaitement, ainsi que le cancer de la prostate.


Gemmothérapie (Gemmo) et reins : Les bourgeons essentiels pour les chiens et chats atteints de MRC

Les macérats glycérinés de bourgeons sont très intéressants dans la prise en charge des maladies rénales des chiens et chats. Voici une sélection de bourgeons bénéfiques (liste non exhaustive) :

  • Bruyère : Antiseptique urinaire et diurétique, elle réduit la créatinine, apaise les cystites et prévient la formation des calculs. Elle contribue aussi à réguler l’appétit et à abaisser l’hypertension.

  • Cassis : Puissant anti-inflammatoire, il favorise l’élimination des toxines, stimule les glandes surrénales et soutient le système immunitaire, essentiel pour les animaux affaiblis.

  • Frêne : Diurétique et régénérateur rénal, il aide à soulager les insuffisances rénales et à limiter l’accumulation de toxines.

  • Hêtre : Protège les reins contre la sclérose, stimule la fonction rénale et renforce l’immunité, aidant les animaux fragilisés à mieux résister aux complications rénales.

  • Genévrier : Draineur puissant des reins, du foie et du sang. De plus, il dissout les calculs d'oxalate et apaise les inflammations urinaires, favorisant ainsi un meilleur confort urinaire.


Oméga-3 pour chiens et chats : Bienfaits prouvés contre l’insuffisance rénale et la protéinurie

Les acides gras oméga-3, en particulier l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), jouent un rôle crucial dans la gestion de la maladie rénale chronique (MRC) chez les chiens et les chats.

  • Effet néphroprotecteur : Action antioxydante.
  • Effet anti-inflammatoire : Diminution de la progression de la MRC.
  • Diminution de la protéinurie : Protection des structures glomérulaires.
  • Augmentation de l’espérance de vie : Une étude a montré que des chats atteints de MRC nourris avec un régime enrichi en EPA avaient une médiane de survie de 23 mois, comparativement à 16 mois pour ceux recevant un régime standard.

En intégrant ces solutions naturelles, soutenues par la science, vous offrez à vos compagnons une prise en charge globale, naturelle et respectueuse, contribuant ainsi à ralentir la progression de la MRC tout en améliorant leur bien-être au quotidien. 🌿🐶🐱💚

conclusion

L'insuffisance rénale chez les chiens et chats est une pathologie fréquente qui nécessite une prise en charge précoce et adaptée. En complément des traitements vétérinaires, la phytothérapie et la gemmothérapie apportent des solutions naturelles pour soutenir la fonction rénale et améliorer la qualité de vie des animaux. 

Prenez soin de leur bien-être en leur offrant le meilleur de la nature, pour une vie plus saine et équilibrée. 

 

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  • Améliore la diurèse et l’élimination des déchets métaboliques : aide à réduire la créatinine.

  • Protège les reins vieillissants : combat la fibrose rénale et ralentit la dégradation des fonctions rénales.

  • Accompagne les animaux souffrant d’insuffisance rénale chronique.

  • Soulage les troubles urinaires : aide en cas de cystites et limite la formation de calculs d’oxalate.

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